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Un siècle de maires

Depuis le 20eme siècle., Ispagnac a compté 8 maires : JULES LAGET, XAVIER GREGOIRE, ROBERT BARBOT, LOUIS ATGER, FRANCOIS BRAGER, Michel VIEILLEDENT,Guylène PANTEL,Gérard PÉDRINI.

Guylène Pantel (2018-2020)

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Texte à  récupérer

Michel Vieilledent  (2001-2018)

Texte à récupérer

François BragerFrançois Brager (1971-2001)

Durant 30 ans, sa connaissance des dossiers et des mécanismes financiers tant régionaux que nationaux et européens, sa volonté de trouver des voies nouvelles et de faire revivre son pays, son village, vont permettre à Ispagnac de regagner en population (545 h en 1975, 786 en 1999), en services, en animations.

Le processus de déclin, ancien est enrayé mais une grande vigilance s'impose durant ce début de 21ème siècle.

ISPAGNAC, INCARNATION RURALE D'UNE MODERNITE REFLECHIE, ENTEND PLUS QUE JAMAIS MAITRISER SON DESTIN.

LOUIS ATGER (1964-1971)

Il réalise l'assainissement de Molines. Néanmoins, il vend toutes les écoles de la commune. Il propose  la construction d'une maison de retraite dont il fait acheter le terrain. Il contacte un architecte mais il ne pourra assurer le montage financier de l'opération.

ROBERT BARBOT (1949-1964)

Il engage Ispagnac sur la voie de la modernité rurale : construction du groupe scolaire et création du ramassage communal (l'un des premiers en Lozère !), ouverture de la route de Salanson, mise en place de l'AEP (Adduction Eau Potable, une révolution !) et d'une première tranche de réseau d'assainissement.

Avril 1952, goudronnage de la traversée d'Ispagnac.

Vers 1957, installation de la coopérative fruitière. Les fraiseraies colonisent les terres des Rivières et durant la saison de ramassage (assuré par une main d'oeuvre féminine), l'activité est intense. La coopérative donne un coup de fouet à l'économie locale. Chaque jour, 2 à 3 camions descendent sur Marseille et Nice où la production (fraises mais aussi cerises) est vendue sur les marchés. Mais, devant le manque de renouvellement des hommes et la concurrence, la coopérative s'éteint au milieu des années 1970.

Jules LagetJULES LAGET (1896-1904, 1912-1949)

Il sera maire pendant 45 ans avec 2 interruptions. Il considérait que dans son pays "on a toujours porté le cabusaou (système de portage à dos d'homme) - une manière de dire que les choses resteront ce qu'elles sont. Ispagnac et sa région connaissaient alors un phénomène de dépopulation certain tout en restant vivant. Il y avait des familles pauvres où l'on mangeait de la viande une seule fois par semaine et elles subsistaient grâce à une authentique agriculture vivrière (châtaignes, vignes, céréales pour engraisser le cochon, quelques chèvres, une vache ou deux...).

Jules Laget cite Louis Jourdan, rappelant que la nature s'est montrée "marâtre au faîte et mère en bas" - soit l'aridité caussenarde contre la fertilité du vallon. Il s'exclame : "Quel est le barbare qui n'apprécierait point son air pur et tempéré, et ses fruits savoureux, et ses raisins dorés, et son bon petit vin qui fait chanter les hommes ?" Indéniablement, pour J. Laget, Ispagnac rime avec paradisiaque et il y fait venir l'électricité en 1929 qui remplace le bec à gaz (il en existe qu'un devant la maison St Pierre). En 1897, il  fait ouvrir un dispensaire géré par les soeurs de St-Régis. Cet hôpital donne gratuitement des soins aux personnes nécessiteuses, âgées, dépendantes. Il est doublé d'une pharmacie ouverte au public.

Le 29 novembre 1897, il prend un arrêté fixant le prix du pain et intimant les boulangers de bien livrer le poids demandé !

Le 27 février 1898, les boulangers accumulent près des maisons des fagots et des genêts pour le service de leurs fours, créant ainsi des risques d'incendie. Arrêté du maire pour interdire ces dépôts à moins de 100m de l'agglomération.

19 Juillet 1916, installation d'un atelier de distillation sur la place.

2 Juin 1918, la chambre des notaires de l'arrondissement de Florac demande la suppression de l'office de notaire d'Ispagnac. Le notaire est mort et son fils, prévu pour lui succéder, est hospitalisé pour blessures de guerre. Le Conseil répond par les chiffres ! Ispagnac 1680 habitants (1880 à Florac), 5473 hectares (2989 pour Florac) : il n'est donc pas admissible que Florac ait 2 études et Ispagnac aucune... En étendue et revenu foncier imposable, Ispagnac est 2 fois plus importante que Florac !

24 Juillet 1920, l'église est classée monument historique.

31 Août 1924, le monument aux morts est inauguré en présence d'une foule considérable !

XAVIER GREGOIRE (1904-1912)

Il sait que la ligne de chemin de fer Ste-Cécile/Florac est essentielle pour le développement du pays. A ce titre, il en demande la prolongation jusqu'à Ispagnac et jusqu'à Balsièges. Déjà en 1878, il existait un projet de voie ferrée reliant Mende à Alais (Alès) via le territoire d'Ispagnac et Florac. But : ouvrir et exploiter les mines d'argent et de fer. Cette ligne permettrait d'exporter produits agricoles et produits miniers tout en "désenclavant" (terme non usité à l'époque) Ispagnac et son vallon. Ce projet ne verra jamais le jour et la ligne existante fermera... Il fera ouvrir des chemins (le 8 août 1909, le chemin d'Ispagnac à Espinard est approuvé par le préfet, grande utilité pour les hameaux et l'exploitation agricole) et instituera 4 foires, le 3 juin, le 13 novembre puis le 6 avril et le 5 juin.  On lui doit également la création de la route neuve qui mène de la place aux écoles - la rue des Barrits devient alors une voie communale.